Tous les enfants se rendent à l’école. Ils y apprennent les connaissances fondamentales pour apprendre à l’issue un métier et vivre en société. Ce lieu peut être source de grandes joies, comme de blessures dures à effacer. Chaque parent peut s’en rendre compte en évoquant entre amis ou en famille, de vieux souvenirs d’école, du collège ou du lycée.
Aujourd’hui la recherche scientifique met, elle aussi en évidence, que l’école n’est pas du tout vécue de la même façon par les élèves et que cela a d’importantes conséquences dans leur vie d’adulte. En fonction du contexte, l’école est une expérience plutôt heureuse, horrible ou variable.
Un enfant passe une grosse partie de son temps à l’école. Ce sont les premières années de sa vie. De surcroît, l’école a une place sociale centrale dans le monde. Elle impacte donc fortement le développement et l’avenir de chacun.
Face à des difficultés d’apprentissage ou/et de gestion de son comportement, l’enfant peut perdre confiance en lui et en l’avenir dès le début de sa vie. Surtout que l’échec est encore très mal vu dans notre société occidentale, alors qu’il est presque inévitable à tous les apprentissages, tout au long de la vie d’un individu.
Ainsi, l’apprenant risque d’éviter de plus en plus les situations qui le mettent en difficulté, voire en échec, pour protéger son estime, au lieu de s’y confronter et d’apprendre à trouver des solutions. Ou bien, il peut s’enfermer dans une grande détresse psychique, en adoptant à son insu l’identité du « mauvais élève » ou de « l’élève ingérable » (en fonction de ses difficultés) et n’avoir que des comportements allant dans le sens de cette « pseudo identité ». Ainsi petit à petit, l’élève aura des croyances négatives sur lui-même. Celles-ci vont limiter ses choix et donc son développement avec le temps.
« Je suis nul, cela ne sert à rien de m’expliquer, je n’y arriverai pas » ; « Je suis bête de toute façon »
; « je suis bon en rien » sont des propos typiques d’un enfant en souffrance dans les apprentissages (cognitifs ou/et comportementaux). Ces croyances le conduisent vers l’évitement des activités scolaires ou/et l’isolement social, voire s’étendent aux autres apprentissages de la vie. Comment peux-t-on avancer, quand on croit qu’on n’est pas capable de marcher ? On n’y croit pas ou l’on a peur d’échouer, donc on n’essaie plus. Cela est souvent interprété par les adultes comme de la fainéantise, alors qu’il s’agit du désespoir. Une fois adulte, ce désespoir est très invalidant dans de nombreux domaines de la vie et peut aboutir à la dépression selon les situations.
Avec l’accompagnement que je propose, l’élève pourra découvrir son potentiel et apprendre à développer des stratégies pour dépasser ses difficultés d’apprentissage, d’interactions sociales ou émotionnelles. Il pourra apprendre à s’adapter, à mieux vivre sa scolarité et sa vie en générale.
En outre, on sait aujourd’hui qu’il existe différents types d’intelligence, avec plusieurs sous- dimensions spécifiques, qu’il existe différents types d’apprenants et différents moyens de développer les apprentissages. Je prends en compte dans ma pratique tous ces aspects afin de permettre aux élèves de progresser, quelque soit leur profil.
Par ailleurs, le premier lieu de socialisation de l’être humain est l’école. Les enfants sont tous différents. Néanmoins, ils doivent apprendre à vivre tous ensemble en dépit de ces différences et de leur éducation, parfois très divergente. Cela est loin d’être évident, dans la mesure où les enfants sont pro- normatifs. Il est donc fréquent ces années-là d’être victime de moqueries très blessantes, de bizutage ou de harcèlement. Les enfants ont besoin d’être aidé à « digérer » ce vécu et il est nécessaire de leur apprendre à poser des limites dans la relation à autrui. Le psychologue crée un espace dans lequel cette élaboration psychique est possible.